Les deux vies des
frères Grandjean
propriétaires des Moulineaux
Grandjean (Guillaume), frère puîné du précédent, mort le 28 octobre 1796 à 66 ans, apprit de son frère les premiers élémens de son art, l'exerça concurremment avec lui, et y acquit aussi, à l'aide de ses conseils, beaucoup de réputation. Il avait été nommé son survivancier, en 1782, par Louis XVI." Biographie Liegeoise 1837
Par devant les conseillers du Roi notaires au Châtelet
de Paris soussignés, fut présent haut et puissant Seigneur
Anne Louis de Regnier marquis de Guerchy mestre de camp commandant du Régiment
d'Artois d'infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint
Louis, lieutenant des chasses de sa majesté en la Capitainerie de
Fontainebleau, demeurant à Paris en son hôtel cul de sac Férou
quartier Saint Germain des Prés, paroisse Saint Sulpice.
Lequel a par ces présentes inféodé avec toute garantie
en faveur de maître Henry de Grandjean, Chevalier de l'ordre du Roy
et du Saint Empire Romain, Seigneur de Haute Borne, chirurgien oculiste
du Roi et de la famille royale du Collège royal de Chirurgie, conseiller
intime de Son Altesse le Prince Evêque de Liège, et de Maître
Guillaume de Grandjean chevalier du Saint Empire Romain, chirurgien oculiste
du Roi et de la famille royale, conseiller intime de Son Altesse le Prince
Evêque de Liège demeurant ensemble rüe Galande paroisse
Saint Etienne du Mont, tous deux frères, à ce présent
et acceptans acquéreur pour eux, leur héritiers et ayans cause.
Un canton de terrein situé et attenant la ferme des Moulineaux appartenant
à mess. S. de Grandjean, borné du levant et du midy par le
chemin de la Chapelle à Nangis, du nord par les terres de Trévoix,
et du couchant par le chemin de la Chapelle à la ferme du Ru, et
dans lequel canton se trouvent les bâtimens qui composent la ferme
des Moulineaux, duquel canton il a été fait un plan sur une
demie feuille de papier comme il demeure cy annexé après avoir
par les parties signé et paraphé en présence des notaires
soussignés.
Ainsy que ce canton de terrein se poursuit et comporte sans aucune réserve,
et faisant partie de l'ancien Domaine et Seigneurie Duclos appartenant audit
Seigneur Marquis de Guerchy.
Plus mondit Seigneur Marquis de Guerchy a ceddé et concédé
à Mess. Sieurs de Grandjean ce acceptant comme dessus, le droit de
Chapelle en l'enclos de leur ferme des Moulineaux pour la faire construire
et édifier par eux de la manière et ainsy qu'ils aviseront.
Pour par Mess. S. De Grandjean jouir faire et disposer dudit droit d'Inféodation
et droit de chapelle en toute propriété comme bon leur semblera
et de chose leur appartenant à compter de ce jour.
La présente inféodation et concession de chapelle est faite
à la charge par M. S. de Grandjean, de tenir le tout avec droit de
moyenne et basse justice, en fief relevant du Marquisat de Nangis et outre
moyennant la somme de six cent livres francs denier audit seigneur marquis
de Guerchy qui reconnoit avoir reçu ladite somme en espèces
sonnantes et ayant cours comptées nombrées et réellement
délivrées à la vue des notaires soussignés par
M. S. de Grandjean dont il est content les en quitte et décharge
de toute chose à cet égard.
C'est ainsy que le tout a été convenu et pour l'exécution
des présentes les parties ont élu domicile en leurs demeures
susdites auxquels lieux nonobstant promettant obligeant renonçant
fait et passé à Paris en l'étude, l'an mil sept cent
quatre vingt sept le seize février après midy et ont signé
ces présentes où deux mots sont rayés comme nuls.
Texte de l'acte d'inféodation et plan
Une autre histoire des frères Grandjean fut relatée,
non par le Roi qui espérons-le, ignorait cette double vie, mais par
l'écrivain des nuits parisiennes de la fin du XVIII° siècle,
Nicolas Restif de la Bretonne (encore un qui a accollé un nom de
lieu à son nom de famille).
Dans un format de poche, propre à être mis sous le manteau,
Restif, surnommé le Hibou, a publié en douze volumes "L'année
des dames nationales", trois mille huit cent vingt cinq pages d'anecdotes
croustillantes, avec le "gimmick" de les exposer par mois (un
volume correspondant à un mois) et par contrée de France.
Le procédé est artificiel car les pages où l'on reconnaît
les Grandjean sont censées décrire "Saintsever de Rustan,
sur l'Arros, à 2 lieues de Tarbes", à la date du 20 juin.
Restif connaissait bien la maison des Grandjean, rue Galande, il y fit plusieurs fois référence: "Je me mis en pension chez Bonne Sellier, femme d'un compagnon imprimeur à la presse... La maison était celle de Sophie Grandjean, dite la Belle Pâtissière... Mlle Zoé, qui occupait alors le troisième étage de la maison Grandjean. etc..." Il a eu sous les yeux les protagonistes de la nouvelle qui suit; on pourra les reconnaître avec force détails, une fois les masques tombés.
On avait vu, plus haut que les Grandjean étaient
frères, oculistes et originaires de la province de Liège,
avec le cordon de St Michel. Dans l'Année des Dames Nationales de
Restif de la Bretonne, on découvre dans "Sanseverote Rustane
batarde filleule maîtresse", des Petitjean, frères, oculistes
et originaires de la province de Liège, avec le cordon de St Michel...
Sanseverote Rustane batarde filleule maîtresse
Saintsever de Rustan, sur l'Arros, est à 2 li. de Tarbes.
Deux célèbres Oculistes, originaires de Liége, nommés Petitjean, s'étaient établis dans cette Ville du Bigorre. Ces 2 Hommes avaient pris chés eux, pour gouverner leur maison, la jeune Epouse d'un Mercier ruiné. Elle était jolie, c'est à dire, rouge comme une pomme-de-chataigner, et ayant l'embonpoint d'une citrouille. Les Petitjean firent leur maîtresse de mad. Hochin, ét ils en eùrent une Fille, qu'ils nomèrent Henriette- Hochin.
Ils l'élevèrent chés eux, mais la mirent au Couvent
pour faire sa 1re comunion: ce qui Lui donna un petit air Demoiselle. A
16 ans, aubout de 6 mois de couvent, Henriette revint à la maison
paternelle, grande, formée, appétissante. Le plûs jeune
des Frères, qui était en- même- temps celui qui avait
le plûs de mérite, fut ébloui par les atraits naissans
d'Henriette. Ses vives couleurs, son oeil noir, sa gorge superbe, son tour
voluptueux alumèrent ses desirs. Il convint, avec son Frère-
aîné, qu'elle lui serait devolue. Il la seduisit donc et fut
même tenté de l'épouser, mais il la surprit en infidélité
avec son Frère; ce qui tempéra sa passion. Petitjean fut appelé
à Paris, pour traiter Josef-II qui avait la vue tendre: il mena Henriette
avec lui. Ce fut là que Petitjean cadet fut seduit par une Femme-
de-qualité, qui voulant s'attacher; cet habile Homme, l'enchaîna
par des faveurs. Il fut dabord amoureux: Mais biéntôt, il fut
mené, maîtrisé: La Comtesse devint jalouse d'Henriette;
elle exigea qu'elle fût renvoyée en Bigorre, Ou dumoins mariée
sur- lechamp. Petitjean encore épris, ét craignant d'être
desservi par une Femme très- repandue, lui dit alors, que c'était
sa fille. -Fille ou non! nous sommes bién à cela près,
aujourd'hui: J'ai un Cousin établi en Amerique qui a pour concubines
12 de ses filles naturelles, ét 72 qu'il a eùes, ont toutes
passé par son lit avant de se marier à des Colons. Petitjean
consentit à marier Henriette. Il se présenta à un Libraire
de Paris, originaire de Verdun- 3- Evèchés, nommé Jeansucre,
sans doute parcequ'il étoit du pays des dragées...
... Henriette ... n'eut plus de retenue; elle se blasa, ét ne trouva
plus de ragoût, que dans un devergondage sans frein... se donner à
un Moine, ou à certain Conseiller au Chàtelet dont le nom
est le dernier des titres avant Châtelain... ... (Le libraire ) déclara
sa faillite. Il imprima ensuite un journal artistocratiq. Finalement il
porta la démence jusqu'à commettre un crime- de- lèse-
Nacion, qui l'a conduit à l'échaffaud... Pendant qu'il était
en prison, ce Monstre femelle continuait de catiner... Au moment que son
mari était dans les angoisses de la mort, Henriette le 1 avril 1791,
donnait des poissons-d'avril à des Commis- de-Librairie...
L’Année des dames nationales, ou Histoire jour par jour d’une femme de France, 1791-94 // 20 juin // pages 1793 à 1796
Sur ce site: les frères Grandjean et leur famille chez Restif de
la Bretonne, textes des nouvelles
On peut avoir une idée des remèdes prescrits en ophtalmologie
par une ordonnance de 1812, prescrite par l'héritier de leur savoir,
Jean Baptiste Masson Grandjean, "élève et parent":
" Mon avis est qu'il se fasse appliquer 10 à 12 sangsues à
l'entour de l'anus. Quand elles seront tombées, il se mettra dans
de l'eau chaude pour exciter le sang à couler pendant une demi-heure.
Il boira le matin des bouillons amers pendant 9 à 10 jours à
jeun faits avec : bourrache, buglosse, scolopendre, chicorée sauvage,
cresson d'eau et cerfeuil, et un quarteron de veau coupé par morceaux
par pinte. On ajoutera XXIV grains de poudre de cloportes.
Dans la journée, il boira une infusion de bourrache et d'euphraise.
Il recevra dans les yeux la vapeur de la liqueur ophtalmique et spiritueuse
que je lui ai remise. On en verse 7 à 8 gouttes dans le creux de
la main, on frotte les deux mains l'une contre l'autre en les approchant
des yeux, les yeux étant ouverts.
Un vésicatoire à la nuque pendant trois semaines, un mois,
lui ferait du bien.
Mettre les pieds dans l'eau chaude pendant un quart d'heure le matin à
jeun tous les 3 à 4 jours.
Vivre d'aliments doux." André Guillon
Je me garderai bien de critiquer ces remèdes
et me contenterai de citer la conclusion de l'article de la Revue d'histoire
de la pharmacie qui commente cette ordonnance:
"L'époque napoléonienne est une
période de transition dans l'histoire de la pharmacie. On voit poindre
la thérapeutique moderne, mais elle n'apparaîtra qu'au cours
du XIXe siècle. Et l'ophtalmologie est une spécialité
médicale qui possède à certains égards des caractéristiques
qui la différencient du reste de la médecine avec parfois une
certaine tendance au surnaturel dont nous reparlerons peut-être un jour.
Toujours est-il que, grâce à cette ordonnance, le colonel Maigrot,
héros de l'épopée napoléonienne, échappa
à la cécité."
Texte de l'article de la Revue d'Histoire de la Pharmacie sur le site Persée
L'enquête des élèves de la Chapelle Rablais sur les chasseurs
de sangsues
L'époux d'Henriette Hochin / Dollan / Grandjean / Sanseverote Rustane...
était Jean François Hubert Guillot, né en 1748 à
Verdun, patrie des dragées, d'où le nom "Jeansucre",
aussi synonyme de "Jean-foutre" signifiant: "incapable, indigne
ou moralement condamnable." On ne sait trop pourquoi Restif de la Bretonne
consacra quinze lignes à dire que le nom du "Libraire
de Paris, originaire de Verdun- 3- Evèchés" était
ridicule ! A moins que Guillot n'ait eu à l'époque un sens
maintenant oublié.
Restif de la Bretonne ne semblait pas avoir grand respect pour ce libraire
qui avait pourtant publié l'un des tomes des Contemporaines: "La
Semaine nocturne; sept nuits de Paris.... Ouvrage servant à l'histoire
du jardin du Palais-royal.. A Paris, chez Guillot, rue des Bernardins, 1790"
"Il imprima ensuite un journal artistocratiq."
Il s'agit du journal des Mécontens "On
s'abonne à Paris chez Guillot, imprimeur-libraire, rue des Bernardins
n°25", ce qui ne lui porta pas chance,
il fut dénoncé, avec ses complices par "un
prêtre, l'abbé de la Reynie lequel semble avoir voulu expier,
par le service qu'il vient de rendre à la patrie, le crime de lèze-nation
dont il s'était rendu coupable, en rédigeant, pendant toute
une année le Journal des mécontens imprimé chez le
sus-dit Guillot." "Arrêté
en mars 1792 et condamné à mort le 29 juin 1792 pour avoir
fabriqué de faux assignats dans une imprimerie clandestine de Passy.
Exécuté avec ses complices le 27 août 1792, leur requête
en cassation ayant été rejetée." fiche
BNF
On ne sait pourquoi Restif place en 1791 une arrestation
qui eut lieu en 1792: "Au moment que
son mari était dans les angoisses de la mort, Henriette le 1 avril
1791, donnait des poissons-d'avril à des Commis- de-Librairie..."
Pendant longtemps, la fabrication de faux assignats envoya bon nombre de
condamnés à la guillotine. L'an II de la République,
il se publia un "Compte-rendu aux sans-culottes
de la République française, par très-haute, très-puissante
et très-expéditive Dame Guillotine, dame du Carrousel, de
la Place de la Révolution, de la Grève et autres lieux"
où la guillotine elle-même s'adressait à ses lecteurs,
en citant, entre autres, la liste des condamnés. A la lettre G, figurent
quinze noms: trois assassins, un accapareur et douze faux monnayeurs, dont
Jean-François-Hubert Guillot.
Il est étonnant que le "Hibou" n'ait pas relevé
l'événement qui a perturbé la décapitation de
Guillot, Sauvade et Vimal, tous faux monnayeurs (présumés,
faudrait-il dire de nos jours): la mort de l'un des bourreaux: "Après
la mise à mort, Gabriel, le deuxième fils de Charles-Henri
(Sanson), se tue en tombant de l’échafaud alors qu’il
montrait les têtes au public."
Autre masque, celui d'un "certain Conseiller
au Chàtelet dont le nom est le dernier des titres avant Châtelain".
J'ai cherché, dans le "Répertoire numérique des
archives du Châtelet de Paris" s'il n'avait pas existé
un certain Lecuyer, ou autre nom évocateur. J'en ai trouvé
deux, et que leurs fantômes ne viennent pas me chatouiller si je les
accuse à tort. L'un est Claude Denis Leseigneur, actif 1775 à
1791 dans le quartier Saint Germain des Prés, pas très loin
de la résidence des deux frères, rue Galande et de celles
de l'imprimeur, rue des Bernardins, et rue St Jacques. L'autre est François
Jean Sirebeau, actif de 1753 à 1791, aussi contemporain des Grandjean
et de Restif, il s'est occupé surtout du quartier du Palais Royal,
bien connu pour avoir été un lieu de plaisir tarifé:
"Au 18e siècle, la prostitution parisienne
se concentre dans les Tuileries et les galeries du Palais-Royal, où
les filles sont surnommées « castors » ou encore «
hirondelles »" Paris Zigzag
Un lieu de prédilection pour Restif de la Bretonne!
A propos de théâtre et de Palais Royal, on retrouve la famille
de Régnier de Guerchy, marquis de Nangis auquel les frères
Grandjean étaient inféodés pour leur terre des Moulineaux:
"Anne-Louis (1755-1806), noble libéral, franc-maçon,
aussi entreprenant dans l’industrie textile qu’il développe
à Nangis qu’en matière politique: il prône dès
après le 4 août 1789 la suppression des moines "ces parasites
de l’église" et même celle du célibat des
prêtres, et envisage la nationalisation des biens du clergé;
l’agronome Arthur Young, reçu chez lui en juin-juillet 1789,
parle de «cent idées également absurdes et impraticables!»
On découvre ensuite un fils d’Anne-Louis amoureux du théâtre
et des petites actrices, et architecte du théâtre du Palais-Royal,
et un second qui serait retourné à Guerchy
(Yonne) pour y "soigner ses maux fruits
de sa débauche." bernard-richard-histoire.com
Voici quelques épisodes des deux vies des frères Grandjean
à Paris. Reste à savoir s'ils ont importé leurs pratiques
libertines à la Chapelle Rablais, petit village de la Brie. Y ont-ils
seulement résidé? A l'époque, la Haute Borne n'était
plus qu'un nom de fief et les Moulineaux une grosse ferme occupée
par la famille Vincent, pas de trace d'un pavillon comme aux Farons ou d'un
château comme aux Moyeux. Pourtant, on trouve trace de l'aîné
: "...parmi les nobles appelés en 1789
pour la nomination des députés aux Etats généraux,
nous voyons figurer Henri de Grandjean de Haute Borne, écuyer, chirurgien
oculiste du roi, chevalier de son ordre et du Saint Empire, en qualité
de possesseur des fiefs de Haute Borne et des Molinots, sur les territoires
de la Chapelle Rablais et de Fontains." site
de Fontains
Quelques décennies plus tard, on trouvera, au château des Moyeux,
Chapelle Rablais, Eléonore Vergeot, ancienne repasseuse du futur
Napoléon III alors qu'il était prisonnier au fort de Ham,
qui repassa si bien qu'elle eut deux enfants de son impérial amant.
Mais ceci est une autre histoire...
Lien vers la page: Eleonore Vergeot
Sur ce site: textes des nouvelles de Restif | |
Suite: A la recherche du portrait d'Henriette | |
Courrier | |
Quelques sources:
Correspondance avec M. Jean Paul Glaumaud qui m'a fait découvrir les deux facettes des frères Grandjean et qui m'a transmis les actes de naturalité, d'anoblissement et d'inféodation, ainsi que les copies d'écran des Femmes nationales. Qu'il en soit encore une fois grandement remercié.
Publications de M. Glaumaud:
Les Muses cachottières ou a la recherche du premier Théâtre
Mont-Parnasse sur le "Boulevart Neuf"
4e trimestre 2008 Revue d'Histoire du Théâtre • Numéro
240
La revue Études rétiviennes N° 47, décembre 2015 (266 pages) Sanseverote Rustane ou la Vve Jeansucre
Almanach Forain ou différens spectacles
et foires de Paris avec un catalogue, etc. (année 1773) sous la rubrique
«Nouveaux Boulevards»
J.A. Dulaure, Nouvelle description des curiosités de Paris, tome
I, Paris, 1785
Nouveaux essais historiques sur Paris pour servir de suite et de supplément
à ceux de M. de Saint-Foix, Anonyme, Paris, Belin, libraire rue St.
Jacques, 1781-1786, pp. 129-146.
Décès d'Etienne Baudisson
27 germinal an II État civil, la Chapelle Rablais 5 Mi 2829 p 120
Nomination des députés aux
Etats Généraux
http://www.mairiedefontains.fr/pages/decouvrir-fontains/historique.html
Extrait de Etat pour la maison du Roi
1° juin 1766, site en anglais:
http://www.heraldica.org/topics/france/MaisonDuRoi1775.htm
Notices sur les oculistes Gandjean
Notice succincte par M. Glaumaud
Biographie Liegeoise 1837 p 560 1802
Dictionnaire universel, historique, critique, et bibliographique, publié
par Louis Mayeul Chaudon
Ordre de St Michel
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_Saint-Michel
Correspondance de Voltaire, lettre du 12 juin 1771 adressée à l’archevêque d’Aix-en-Provence
Citation de Beaumarchais: La Mère coupable, acte I, scène IV
Plans de Paris
Nouveau plan de Paris et de ses faubourg, de la Grive 1740
Plan de la Ville et des faubourgs de Paris Jean, 1797
L'année des dames nationales Histoire
jour par jour d’une femme de France, 1791-94, 12 vol. in-12, 3 825
pages
On trouve les deux premiers volumes (janvier février) sur Gallica
et l'intégralité sur le site de l'Osterreichische Nationalbibliothek
Mes Inscriptions. Journal intime de N. Restif de la Bretonne (1780-1787),
préface et notes de Paul Cottin. Paris, Plon-Nourrit, 1889, p. 252,
n° 863. 10 8b
Rétif de la Bretonne, Monsieur Nicolas ou le Cœur humain dévoilé,
éd. Pierre Testud. Paris : Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade,
t. 1
Les Contemporaines, réédition par Pierre Testud, ed. Honoré
Champion; voir d'autres publications de Pierre Testud (Pierre Testud +Restif)
Notices sur le libraire Guillot sur le
site de la BNF et...
Catalogue chronologique des libraires et des libraires-imprimeurs de Paris
1789 tome 2 vue 76
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k83152v/f415.item.r=.langFR.zoom
Publication hypothétique de la veuve Guillot: Le Nouveau Dédale,
attribué à J.-J. Rousseau, chez Mme Masson, etc., BnF, RES-V-3240
Marguerite Henriette Dolland (Grandjean) marraine de Marguerite Henriette
Guillot le 31 août (raturé: juillet) 1787 à Verdun,
absente, représentée par Marguerite Guillot, 12 ans
Etat civil de la Meuse: naissance Guillot p 293 paroisse Saint Saint-Pierre-l'Angelé
à Verdun
Dénonciation par la Reynie: Révolutions de Paris dédiées à la nation et aux districts..., Louis-Marie Prud-homme, 1792. Cf. aussi Bibliographie de l'histoire de Paris pendant la Révolution par Maurice Tourneux, Paris, Imprimerie nouvelle, 1890-1913, tome 2, p. 610
Sur les guillotinés et la famille
Sanson
http://les.guillotines.free.fr/guillo-g.htm
http://laveuveguillotine.pagesperso-orange.fr/Palmares1792_1831.html
Compte-rendu aux sans-culottes de la République française,
par très-haute, très-puissante et très-expéditive
Dame Guillotine, dame du Carrousel, de la Place de la Révolution,
de la Grève et autres lieux par le Citoyen Tisset, de l'imprimerie
du Calculateur Patriote, au corps sans tête. an II page 13
https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille_Sanson
http://trefaucube.free.fr/index.php?id=244
Répertoire numérique des
archives du Châtelet de Paris Série Y Tome 2: les commissaires
http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/pdf/repertoire-Y-minutes-commissaires.pdf
A propos de de Jean Baptiste Masson (Grandjean)
Naissance Registres paroissiaux Dommartin-le-Franc 52
1 E 171/2 • BMS. • 1741-1775 p 157 et copie du greffe, plus
lisible : E dépôt 9656 • BMS • 1740-1778 p 158
Almanach général de la France et l'Etranger
1839: donne l'adresse
Journal de Paris 1810/1811 p 2311
Le constitutionnel: journal du commerce, politique et littéraire.
1827,1/6
Une ordonnance ophtalmologique de l'époque napoléonienne André
Guillon
Revue d'histoire de la pharmacie Année 1978 Volume 66 Numéro
239 pp. 235-240
http://www.persee.fr/doc/pharm_0035-2349_1978_num_66_239_1939
Gazette des Tribunaux dimanche 29 avril 1832 n° 2093 3° page
Demande du cordon de St Michel: Maison du Roi. Distinctions honorifiques
sous la Restauration O/3/814 dossier 18
Alexandre Rousselin-Corbeau de Saint-Albin
:
Jean Lepart, "Un candidat député de la Sarthe sous Louis
Philippe : Alexandre Rousselin-Corbeau de Saint-Albin (1773-1847)",
La Province du Maine, Société historique de la province du
Maine, revue trimestrielle, tome 67, Janvier-mars 1965.
Sur Geneanet généalogie de Justine Fany, Aglaé Hainguerlot
par Claude Billy
Dictionnaire mondial des littératures, article Alexandre Rousselin
de Corbeau
Histoire du terrorisme exercé à Troyes par Alexandre-Rousselin,
et son comité révolutionnaire, pendant la tyrannie de l'ancien
comité de salut public ; suivie de la réfutation du rapport
de la mission dudit Rousselin, avec les pièces justificatives. Vol.
in-8°, de 90 pages
Histoire Des Prisons De Paris Et Des Départemens Volume 3 p 255 à
269
Catalogue raisonné de Nicolas Bernard
Lépicié
http://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglit/bshaf1922
avertissement: http://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglitData/tmp/pdf/bshaf1922__p0150-0154.pdf
introduction: http://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglitData/tmp/pdf/bshaf1922__p0155-0168.pdf
catalogue raisonné: http://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglitData/tmp/pdf/bshaf1922__p0169-0307.pdf
table analytique: http://digi.ub.uni-heidelberg.de/diglitData/tmp/pdf/bshaf1922__p0307-0319.pdf
Fermier des Moulineaux
http://chapellerablais.pagesperso-orange.fr/site%20archives/html_passeports/voituriers-bourguignons-chapelle.htm
Eleonore Vergeot sur ce site
http://chapellerablais.pagesperso-orange.fr/site%20archives/html-docs/docs-vergeot.htm
A propos d'Anne Louis Guerchy:
Nangis, notes historiques d'Ernest Chauvet
et de ses fils:
http://bernard-richard-histoire.com/2014/09/23/album-de-famille-des-seigneurs-de-guerchy-1392-1873-guy-de-haut-de-sigy/
"Passons aux Nouveaux boulevards. Le site est agréable, le coup d'œil champêtre, l'air pur, les allées y sont plus longues, plus larges, plus majestueuses, et les arbres mieux venus qu'aux anciens boulevards. On y voit des champs cultivés; on y voit croître la récolte. Il s'y trouve cependant, du côté, de la ville, quelques jolies maisons..." J.A. Dulaure, Nouvelle description des curiosités de Paris, 1785
Passez la souris sur la carte ci-dessous pour découvrir les modifications du quartier Montparnasse entre 1740 (fond de carte) et 1797. La puce orange indique l'emplacement des propriétés des frères Grandjean, jardins, petites maisons qu'ils sous-louaient, grande maison qui était leur résidence d'été, et même un petit théâtre...
Il n'est pas besoin de chercher comment faire tomber le masque des "Petitjean" si clairement définis: frères, oculistes et originaires de la province de Liège, avec le cordon de St Michel. Restif de la Bretonne a même ajouté, de son orthographe si personnelle, un soin à "Josef-II qui avait la vue tendre", les oculistes étaient tous deux chevaliers du Saint Empire Romain, certainement en remerciement d'une guérison de Joseph II.
"Guillot, libraire parisien originaire de Verdun ... avait épousé la fille de Grandjean l'oculiste" est-il indiqué dans les Mémoires de Fauche-Borel, 1825. Le problème est qu'aucun document n'indique une épouse ou un enfant de l'un des deux frères. Pour son mariage en 1779, (période de la revente du théâtre), les actes passés chez notaire à défaut de l'état civil ayant brûlé sous la Commune, indiquent de Margueritte Henriette Dollan, née le 21 novembre 1754: "qu'elle était la fille mineure des défunts Pierre Dollan et dame Margueritte Buzelard tous deux inhumés à l'Hôtel Dieu de cette ville", qu'elle réside chez M. Grandjean, qui la dote de 4.000 livres, qu'Henry Grandjean intervient "tant en son nom que comme amy et parein de la d. mineure que comme fondé de procuration du Sr Nicolas Bernard Lépicié peintre ordinaire du roy professeur de son académie royale de peinture, cousin maternel de la d. mineure". Parrain (Henry / Henriette), logeur, généreux ami, et plus encore, s'il faut en croire Beaumarchais: "Règle certaine, mon enfant : lorsque telle orpheline arrive chez quelqu'un comme pupille ou bien comme filleule, elle est toujours la fille du mari."
Pour Restif, dans "Sanseverote Rustane" et une autre nouvelle
où transparaît le couple Guillot, Henriette est "grande,
formée, appétissante... Ses vives couleurs, son oeil noir,
sa gorge superbe, son tour voluptueux alumèrent ses desirs.. une
grosse rejouie, pleine de gaîté, de bonté" pourquoi
pas "jolie, c'est à dire, rouge comme une pomme de chataigner,
et ayant l'embonpoint d'une citrouille" si elle ressemblait à
sa mère.
Le peintre Nicolas Bernard Lépicié (1735/ 1784) était
son cousin du côté de sa mère. Il serait cocasse qu'
Henriette ait servi de modèle pour ce lever d'une Fanchon en négligé
matinal.
Aidé par le couple d'imprimeurs, Rousselin change de nom, ils se "chargeront de le faire adopter par le lieutenant-colonel de Corbeau de Saint-Albin, cette même année 1809" puis, aidé par un sien cousin, le libraire témoignera du décès de Rousselin à St Domingue et du remariage de sa femme avec le tout nouveau sieur Corbeau de Saint-Albin. Le premier mari d'Henriette était faussaire, le second reprit la boutique, l'épouse et les pratiques. Alexandre Rousselin-Corbeau de Saint-Albin se montra reconnaissant: le commis se trouva embauché quelque temps au ministère de la Guerre, pistonné par l'ancien révolutionnaire. De commis de librairie, le voici fonctionnaire. Mais la reconversion n'est pas terminée. La fille des Grandjean épousée, le commis de libraire & fonctionnaire embrassa aussi le métier de ses "beaux-pères" en devenant aussi oculiste. C'est lui que cite la Biographie liégeoise: "Il a laissé pour son successeur M. Masson-Grandjean, son élève et son parent."
En fait, Jean-Baptiste Masson-Grandjean était né Masson d'un père qui se nommait aussi Masson: "Jean Baptiste, fils légitime de Nicolas Masson, mayre royalle, et de Jeanne Riel de cette paroisse (Dommartin le Franc, Haute Marne) est né de légitime mariage le 21 juin de la présente année (1766)..." Schéma classique: un Masson et une Riel sont parrain et marraine, il n'a aucun lien de parenté avec les Grandjean.
Dans cette nouvelle, le jeune Jean (prénom du père) Baptiste
(du commis libraire Masson), Henri (grand père), Guillaume (aussi
grand-père?) Guillot, le "Babouin"
et les "Babouines", ses voisines en prennent pour leur
grade, résumons :
" Dans une maison voisine, amie de celle Niesbat,
était un Fils unique, gros garson, qui avait battu sa Mère
tant qu'il avait voulu, pendant qu'elle l'alaitait; qui, plûs grand,
la tutoyait avec grâce, & la traitait fort mal, ce qui la fesait
rire comme une folle ... M. Bloutil le fils était adoré dans
ses qualités, dans ses defauts, dans ses vices même. Sa Mère
ne voyait que de l'admirable en lui... A quinze-ans, Bloutil, Niesbat &
Julie, ne savaient pas encore lire... Un Maître était tout
prêt; il donna sa première leçon, & voulut faire
honte au Jeune-homme de sa complette ignorance, lorsqu'il fut seul avec
lui: Bloutil indigné qu'un Maître-d'alphabet osât prendre
cette liberté, lui donna un coup-de-poing... Le Maître presenta
une de ses dents à la Mère:
-Voila, Madame, ce qu'il m'a-fait...
La violence de son Fils lui parut meriter le châtiment le plus sevère;
il appela deux Hommes, qui fesaient des ballots dans son magasin; il y fit
conduire son Fils, le fit deshabiller, attacher, & lui donna lui-même
vingt coups de nerf-de-bœuf, appliqués comme il convenait...
Le lendemain, il guetta son Maître, le rossa, & ala s'engager
sur le quai de-la Ferraille, à condition , qu'il partirait le lendemain.
Sa jeunesse & sa belle taille le lui firent promettre. Mais comme la
recrue n'était pas prête, on le mit dans un four, en attendant.
Furieux d'être trompé, il battit, assomma ses Gardiens: Il
fut lié, & rossé...
Mères, sur cent Enfans, il en faut
élever 90 par la severité: l'indulgence à leur égard
est un parricide."
Sur ce site: les frères Grandjean et leur famille chez Restif de
la Bretonne, textes des nouvelles
Vous trouverez de nombreux autres documents dans
l'article de M. Glaumaud: Sanseverote Rustane ou la Vve Jeansucre, paru
dans la Revue Études rétiviennes N° 47, décembre
2015, dans lequel j'ai picoré plus que de raison, avec l'accord de
l'auteur auquel j'ai soumis cette page avant parution.
Alexandre Rousselin-Corbeau de Saint-Albin
Le symbole suivant le nom du pharmacien indique qu'il avait été décoré de la Légion d'Honneur, comme Masson-Grandjean, cité avec la même médaille dans "l'Almanach des 25,000 adresses des principaux habitans de Paris" cependant, on ne retrouve ni l'un ni l'autre dans la base "Léonore". Pour faire comme ses illustres prédécesseurs, en 1817, l'oculiste avait aussi posé sa candidature pour le cordon de St Michel. Maison du Roi. Distinctions honorifiques sous la Restauration O/3/814
Jean Baptiste Masson-Grandjean et Louis Germain Buisson étaient
très proches: le pharmacien avait épousé, le 30 novembre
1818, l'année même où il se
fixait comme pharmacien, une cousine de l'imprimeur-oculiste: Marie Crescence
Aimée Masson, fille de Claude Nicolas Masson et d'Aimée Marguerite
Gillot, née le 2 juillet 1788, paroisse Sainte-Madeleine de la Ville-l’Évêque,
un bourg proche de Paris qui deviendra quelques années plus tard
le Faubourg St Honoré.
On peut être beaux-frères et ne pas souhaiter se fréquenter;
ce n'était pas le cas, puisque Jean Baptiste était l'un des
témoins au mariage. L'épouse du pharmacien, figurera sur le
testament de la seconde épouse de Jean Baptiste Masson-Grandjean,
Justine Fany Aglaé Hainguerlot, "à
laquelle je conserve reconnaissance des soins qu'elle m'a donné".
Il n'est pas étonnant de retrouver Buisson et Masson en affaires.
Rien de bien exceptionnel dans ce qui précède: un ancien pharmacien militaire qui s'installe dans le civil et prend épouse; une petite affaire de rien du tout à propos d'un médicament qui aurait eu "une certaine tendance au surnaturel" comme on l'a vu plus haut; pas bien méchant puisqu'ils furent acquittés deux fois.
Il suffit de remonter deux années plus tôt, en 1816, pour
trouver M. Buisson, "ancien officier de santé de la vieille
garde impériale (maintenant pharmacien rue Montmartre 10)",
dans une insurrection autour de la présence supposée de Marie
Louise et du Roi de Rome, alors âgé de cinq ans, Napoléon
II fantasmé. A noter que l'on trouve aussi un Guillot (de la Mure
et non de Verdun) parmi les conspirateurs. "Le quartier général
fut fixé à La Mure, gros bourg à quelques lieues de
Grenoble et dans la montagne" qui avait vu passer Napoléon,
une année auparavant.
Le pharmacien Buisson est cité dans les "Mémoires sur
la Restauration" de Laure Junot d'Abrantès, épouse du
général Junot, puis maîtresse de Balzac. "Sous
la Restauration, elle devient monarchiste et traite Napoléon Bonaparte
de monstrueux usurpateur" mais juge la répression à Grenoble
disproportionnée au crime; c'était la suite de la seconde
Terreur Blanche.
" Vers la fin du mois de mai 1816, on entendit parler sourdement d'une
insurrection dans les montagnes du Dauphiné qui avoisinent Grenoble.
On disait que l'impératrice Marie Louise était à Genève
avec le roi de Rome, et que plusieurs maréchaux et la plupart des
lieutenans généraux étaient d'accord pour ramener le
royal enfant aux Tuileries, et que plusieurs maréchaux étaient
déjà à Grenoble.... Il y avait alors à Grenoble
un homme de tête et de cœur. Cet homme était un avocat,
nommé Didier. Il se mit à la tête du mouvement, excité,
dit-on, par cette nouvelle... Le quartier général fut fixé
à La Mure, gros bourg à quelques lieues de Grenoble et dans
la montagne. Il s'adressa aux familles les plus influentes du canton; et
celle de Guillot, de la Mure même, fut celle qui lui fournit le plus
de ressources... La famille Guillot accepta toutes les chances de danger
dès qu'elle entendit le nom de Napoléon II. Cent hommes armés
par elle, et pris parmi des paysans qui étaient de ses terres, formèrent
la première base de cette troupe qui devait plus tard trouver la
mort sous les murs de Grenoble.
Le 4 mai à trois heures après midi, on vit sortir de La Mure,
aux cris de Vive l'Empereur une petite colonne de cinquante hommes, commandée
par M. Buisson, ancien officier de santé de la vieille garde impériale
(maintenant pharmacien rue Montmartre 10); sur la route, tous les villages
qui avaient été prévenus fournirent leur contingent.
L'année précédente, l'Empereur avait traversé
ces mêmes montagnes à la tête de six cents hommes; et
cette année, le nom de son fils faisait à lui seul aussi,
soulever des bataillons..." Laure Junot
d'Abrantès
Louis Germain Buisson fut peut être inquiété,
mais, malgré son rôle de meneur, il échappa à
la guillotine, puisqu'on le retrouva deux années plus tard, marié,
établi à Paris et en bonnes relations avec le sieur Masson-Grandjean.
On ne sait quelles étaient les opinions de l'imprimeur- oculiste,
puisque l'ami Rousselin Corbeau de Saint Albin "était
perpétuellement poursuivi par la vindicte impériale"
Lepart alors que le pharmacien Louis Germain
Buisson souhaitait le retour du rejeton napoléonien.